"Pas exilés, non, migrants. (…) En réalité, en qualifiant un état permanent, ce mot faisait à lui seul de ces êtres des nomades à vie (…) "migrants" était une condamnation à perpétuité. À une errance éternelle." À cette vision du monde très humaniste, Simone Gélin ajoute un talent de conteuse. Elle plonge dans le passé incertain de ses personnages pour ranimer les fantômes de mai 68 et leur faire croiser les ombres de Calais.
Sous les pavés, la jungle – Simone Gélin – Cairn – 242 pages – 11€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 29 avril 2018Lire aussi dans Sud-Ouest