Karine Giébel n'a pas vendu près d'un million de livres par hasard. On peut lui reprocher d'avoir trop d'imagination et de raconter souvent plusieurs histoires dans des romans à double ou triple fonds mais les lecteurs lui ont bien pardonné. Et lui pardonneront les 700 pages de ce thriller terrible sur l'esclavage des petites filles "importées" du Maroc. Résilience, vengeance à rebondissement. Une grande auteure populaire.
Toutes blessent, la dernière tue – Karine Giébel – Belfond – 744 pages – 21,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 20 mai 2018Lire aussi dans Sud-Ouest