On
pourrait se croire heureux de commencer par un sourire. Malheureusement, la
perversité donne parfois l'audace d'en réaffecter l'usage au geste le plus
barbare. En 1960, c'est un sourire sanglant qu'on échange dans les massifs de
Kabylie. Après avoir perdu son honneur, un appelé se suicidera sur le bateau du
retour et la poignée de survivants se retrouvera quarante ans plus tard à
solder les conséquences du drame. Une enquête dans sa propre mémoire pour la
sympathique commissaire Aïcha Sadia.
Djebel – Gilles Vincent –
Jigal – 256 pages – 8,80€ - **
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 30 juin 2013