Quel
joli titre! Prix du premier roman du festival de Beaune, Olivier Gay peut
effectivement remercier Mona qui a trouvé cette si poétique accroche. Les
filles de la nuit sont la cible d'un tueur en série et le narrateur-enquêteur
est lui-même un noctambule, revendeur de coke. C'est au nom des vieux souvenirs
que son ex-femme, flic en charge du dossier, le transforme en détective avec
ses potes toxicomanes. Vérité du personnage et légèreté du style font pardonner
une intrigue un peu faiblarde dans sa conclusion.
Les talons hauts rapprochent les filles du ciel – Olivier Gay – Le Masque – 380 pages – 6,60€ - **
Lionel Germain