Un bureau de privé banal, avec feutre, trench-coat, pin-up et même le calendrier mural de 1939, l’année du Grand sommeil. C’est pour faire style, car nous ne sommes pas sur la Terre de Chandler, mais sur Luna, après la Grande panne. Un émule de Philip Marlowe, assisté d’un chien cyber augmenté, démêle une embrouille dans le plus sordide quartier du satellite. Dépaysement et humour assurés.
Blues pour Irontown - John Varley - Traduit de l’anglais (États-Unis) par Patrick Marcel - Lunes d’encre/Denoël - 261 pages – 21,90€ - ***
François RahierLire aussi dans Sud-Ouest