Tout est dans l'affreuse logique des prêts étudiants américains. Avec des notes médiocres, un élève est malgré tout accepté dans un établissement universitaire de seconde zone qui se verra crédité d'un revenu versé par l'état. Au terme de son parcours, l'étudiant, lui, devra assumer une dette astronomique. Les experts l'affirment, la catastrophe est programmée. En termes de fiction, personne ne peut rivaliser avec John Grisham pour transformer le dossier de presse en polar captivant. Ses trois personnages en rupture de fac munis d'un faux titre d'avocat s'enfoncent dans les carambouilles. Avec une belle chute en point de mire.
Les imposteurs – John Grisham – Traduit de l'américain par Dominique Defert – JC Lattès – 400 pages – 22,50€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 21 juillet 2019Lire aussi dans Sud-Ouest