Six nouvelles, cinq courts romans, onze entrées dans l’œuvre majeure d’une femme de bientôt 70 ans qui damerait le pion à beaucoup d’hommes dans la coterie un brin macho des écrivains de SF. L’auteure revisite le genre avec une seconde naïveté, sensible à la musique des sphères comme aux vertiges du savoir, ou en empathie avec l’animal dont elle adopte le point de vue à un moment.
Danses aériennes - Nancy Kress - Traduit de l’américain par Pierre-Paul Durastanti et Thomas Bauduret - Le Bélial - 513 pages - 23 € - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 3 décembre 2017