Impression soleil levant au sud de la frontière mexicaine. Jedidiah Ayres, fils de pasteur texan, a davantage été bercé par les variations de Peckinpah sur la "Horde sauvage" ou "Les Chiens de paille" que par la douceur évangélique du Nouveau testament. "Les Féroces", premier roman traduit en français, est titré en référence à un groupe de prostituées assignées à résidence dans un bordel du désert mexicain. Les hommes de main d'un patron de la mafia y cuvent leur ennui et mènent un étrange ballet à coups de batte de base-ball. Quand les femmes se révoltent, chacun compte ses dents.
Les Féroces – Jedidiah Ayres – Traduit de l'américain par Antoine Chainas – Equinox Les arènes – 126 pages – 9,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 25 novembre 2018Lire aussi dans Sud-Ouest