C'est une histoire de délai. Dans le monde de la presse, c'est souvent une obsession. On dira la "dead line" pour faire chic, ce qui n'est pourtant pas la préoccupation première d'Einar, le journaliste inventé par Thorarinsson. Il a treize jours pour trois défis: rejoindre son amie banquière en fuite, accepter de devenir le patron de son journal et résoudre l'affaire de cette jeune lycéenne assassinée dans un parc. La densité de l'intrigue laisse peu de répit au lecteur aspiré dans les bas-fonds pervers d'une île apparemment si calme.
Treize jours – Arni Thorarinsson – Traduit de l'islandais par Éric Boury – Métailié – 304 pages – 21€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 25 novembre 2018Lire aussi dans Sud-Ouest