Pour le numéro 1000 de Rivages noir, il fallait cet inédit américain et sombre. Gravesend, c'est un quartier où se côtoient différentes communautés avec une dominante italienne dans le sud de Brooklyn. William Boyle en fait le cimetière des hommes déjà cloués au sol par le poids des traditions. Un gamin veut venger son frère. Une jeune fille enterre ses rêves. Vivants peut-être, mais le sang paraît froid. Du noir façon Guérif.
Gravesend – William Boyle – Traduit de l'américain par Simon Baril – Rivages – 350 pages – 8,50€ - ****
Lionel Germain – Sud-Ouest- dimanche 28 août 2016