Dans "La terreur de vivre" les personnages semblaient se tenir en ligne de mire dans l'immensité des paysages nord américains. Un premier roman prometteur, disions-nous pour saluer le souffle et la tension entre des hommes à la nuque un peu raide, comme ce fils de shérif. On le retrouve, promesse tenue, shérif adjoint face à son père sorti de prison. Une apothéose poignante et magnifique.
Parfois le loup – Urban Waite – Traduit de l'américain par Céline Schwaller – Actes Sud – 352 pages – 22,50€ - ****
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 10 juillet 2016