Un professeur d'université découvre à la mort de son père les liens de celui-ci avec la littérature populaire. Auteur d'un western introuvable à cause d'une faillite de l'éditeur, il laisse en héritage quelques exemplaires dont la cote atteint des sommets. Avec cette histoire d'une filiation rompue par le silence, et malgré son propre handicap universitaire, David Bell réussit un bel hommage à la littérature de gare.
La cavale de l'étranger – David Bell – Traduit de l'américain par Claire-Marie Clévy – Ombres Noires – 128 pages – 6€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 6 septembre 2015