Un professeur est accusé d'avoir assassiné sa femme, déjà condamnée par la maladie de Charcot à une mort lente et dégradante. Elle a laissé sur la table de chevet un dernier message qui renforce encore l'obscurité de l'énigme. Désordre bohème du couple, infidélités réciproques, Thomas H. Cook interroge la vraisemblance des sentiments et la pertinence du réel face à la littérature.
Le dernier message de Sandrine Madison – Thomas H. Cook – Traduit de l'américain par Philippe Loubat-Debranc – Seuil – 352 pages – 22€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 18 mai 2014