Si on vous dit que René Manzor connaît la chanson, ce n'est pas simplement pour ses liens fraternels avec Francis Lalanne mais bien pour ses références dans le polar. Scénariste, il a également été primé à Cognac et à Bruxelles. Il a aussi prouvé avec "Apocryphe" qu'il pouvait rivaliser avec les meilleurs producteurs de reconstitutions historiques.
"L'ombre des innocents" met en scène une victime dont les talents secrets sont un des atouts majeurs du livre. Elle s'appelle Marion Scriba, est romancière, et soudain en position d'accusée pour le meurtre d'un enfant, voire de plusieurs, son ADN ayant été retrouvée sur l'arme du crime. Mère de famille et apparemment sans autres histoires que celles racontées dans ses romans, la voilà qui prend le large pour tenter de prouver son innocence.
L'agent d'Europol lancé à ses trousses est comme le lecteur très intrigué par les ressources et les mystères de cette femme de lettres. Un bon scénario.
L'ombre des innocents – René Manzor – Calmann-Lévy – 368 pages – 21,50€ - ***
Lionel Germain
Lionel Germain