Publié en 1836 dans les "Histoires grotesques et sérieuses", ce texte n’est pas un conte mais un essai dans lequel Poe s’attache à discerner le vrai du faux dans une affaire qui défrayait la chronique, le fameux automate de Kempelen. Démontant une fake-new de l’époque, il met aussi en évidence ce qui distingue l’intelligence humaine de celle d’une machine, anticipant le fameux test de Turing.
Le Joueur d’échecs de Maelzel - Edgar Poe - Traduction de Charles Baudelaire - Folio/Gallimard - 118 pages - 3€ - ***
François RahierLire aussi dans Sud-Ouest