"Qui vivait là, dans ces éblouissantes maisons fortifiées bien au-dessus des rumeurs du monde? Conde se dit qu'en réalité, il y avait deux villes invisibles dans la ville visible: la fourmilière agitée des malheureux et les fabuleuses propriétés des bienheureux politiques et économiques." A la recherche d'une vierge noire, Mario Conde, le privé cubain dont la soixantaine fait grincer les articulations, garde ce regard désabusé et perpétuellement amoureux de La Havane.
La transparence du temps – Leonardo Padura – Traduit de l'espagnol (Cuba) par Elena Zayas – Métailié – 432 pages – 23€ - ****
Lionel Germain