"Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous", nous dit Paul Eluard. Michel Bussi programme son intrigue sur cette idée du destin qui sème des cailloux par deux fois sur le même chemin.
Une hôtesse de l'air a vécu une belle histoire d'amour en 1999. Quatre escales pour retrouver un musicien, de Montréal à Jakarta en passant par San Diego et Barcelone. Mariée et mère de famille, elle a fait la promesse d'oublier l'incartade quand vingt ans plus tard, son planning de vol ressemble étrangement à cette parenthèse enchantée. Michel Bussi est l'empereur des illusionnistes.
J'ai dû rêver trop fort – Michel Bussi – Presses de la Cité – 478 pages – 21,90€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche - 16 juin 2019Lire aussi dans Sud-Ouest