Avec Pascal Garnier, écrivain et peintre exilé dans un petit village d'Ardèche, et disparu en 2010, on sentait la filiation avec les grands désespérés du polar américain des années cinquante. L'horizon se referme de manière implacable sur des personnages englués dans la poisse quotidienne. Comme ce pauvre Edouard, déjà bien engagé sur la mauvaise pente. Barjot, c’est sûr, mais tellement humain.
Les hauts du bas – Pascal Garnier – Zulma – 192 pages – 9,95€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 9 octobre 2016