L'homme a perdu la mémoire sur une île des Hébrides battue par les vents. Il ne reconnaît ni ses voisins, ni surtout les raisons qui l'ont entraîné jusque là. Avec ce retour en Écosse, Peter May mitonne un suspense passionnant dans un décor où tout porte à l'angoisse. Mais au-delà d'une intrigue calibrée pour les amateurs de frissons, le roman explore d'autres peurs contemporaines liées aux menaces qui pèsent sur les abeilles.
Les disparus du phare – Peter May – Traduit de l'anglais par Jean-René Dastugue – Rouergue – 320 pages – 22€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche – 4 septembre 2016