À l'été 64, la mort du pharmacien et du docteur de ce petit village de Sicile réveille les rumeurs dans lesquelles chacun croit détenir les secrets de famille du voisin. Si le notaire n'est jamais loin des tentations terrestres, le ciel jette également une ombre pas très catholique sur les passions humaines. "À chacun son dû" prétend "L'Osservatore Romano", en prise avec la doxa vaticane, et Leonardo Sciascia se réjouit des mauvaises manières de cette société sicilienne: de fric, de sexe et d'encens.
À chacun son dû - Leonardo Sciascia – Traduit de l'italien par Jacques de Pressac (édition revue et corrigée par Mario Fusco) – Folio – 192 pages – ***
Lionel Germain
Lionel Germain