Dialogue surréaliste entre un supposé terroriste et le policier qui l’interroge, le premier des deux textes qui composent ce livre instille subtilement le doute: qui est qui, dans un système prônant la méfiance et la haine de l’autre? Le second est un apologue dans l’air du temps d’une rentrée littéraire: et si tout le monde ne faisait plus que ça, écrire?
Le Terroriste joyeux suivi de Le Virus de l’écriture - Rui Zink - Traduit du portugais par Maïra Muchnik - Agullo Fiction - 111 pages – 14,90€ - ****
François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 25 août 2019Lire aussi dans Sud-Ouest