samedi 4 avril 2020

Mieux que du prozac, trois Pronzini...


Trois malfrats bloqués par la neige dans un petit village de la Sierra Nevada vont semer la terreur chez les habitants. Un thriller écrit en 1974 qui nous offre une belle rencontre amoureuse entre un ermite et une femme trompée. Des personnages qui ont beaucoup de vérité comme toujours chez Pronzini.
Hidden Valley – Bill Pronzini – Traduit de l'américain par Gérard de Chergé - Rivages noir (1er mai 1988) - *** 





"Et me voilà enlevé, séquestré en pays montagneux par un inconnu masqué, qui m'annonce que ça durera treize semaines. Pourquoi? Et pourquoi treize? Et quelles chances avais-je de m'évader, enchaîné comme je l'étais?"
Nameless est pris en otage par un dingue qui l'enchaîne et l'abandonne en pleine montagne. Pronzini nous livre des digressions très maîtrisées sur le passé de son personnage. 
Le Carcan – Bill Pronzini – Traduit de l'américain par Noël Chassériau -  Série noire Gallimard (13 avril 1989)- ***  





Alcool et solitude pour Roger Giroux, photographe californien qui tente d'oublier ses déboires conjugaux dans les rues de la Nouvelle-Orléans pendant le carnaval. Malgré les accents joyeux de Bugle Call Rag, le malheureux  ne se sent pas vraiment en phase avec les débordements de la foule, et sa rencontre avec une muse mal intentionnée va le précipiter dans le chaudron du vaudou. Bon suspense.
Réédition française du roman paru sous le même titre en 1985 dans la collection Engrenage international des éditions Fleuve noir.
Mercredi des cendres – Bill Pronzini – Traduit de l'américain par Danièle et Pierre Bondil – 10/18 (septembre 1990)- **

Lionel Germain