mardi 30 juin 2020

Les enfants d'abord


Un des ressorts les plus courants du polar contemporain, c'est l'exhumation des "cold cases" qui explique d'ailleurs le succès déjà ancien de la série télévisée éponyme. Mais Arnaldur Indridason a une façon tellement singulière de s'emparer du thème qu'on se réjouit de la récidive. 





Après les romans consacrés à Erlendur, ceux dont Konrad est le héros tiennent toutes les promesses du genre. C'est donc ce flic à la retraite qu'on retrouve dans "Les Fantômes de Reykjavik". Indridason aborde le problème de la pédo-criminalité et du déni familial dans un pays qui semble accroché aux lisières de l'Europe et de la modernité.




Les Fantômes de Reykjavik – Arnaldur Indridason – Traduit de l'islandais par Éric Boury – Métailié noir – 320 pages – 21€ - ***
Lionel Germain