jeudi 13 juin 2013

Derrière la porte





 
 Pablo Rouviot, psychanalyste reconnu à Buenos Aires, endigue son désespoir amoureux en cédant à la demande d'une jeune femme: épargner la prison à son frère accusé de parricide en le déclarant irresponsable. Dans un roman de psychanalyste, tout le monde devine que "la maison des belles personnes" dissimule une forteresse imprenable. La façade sert de leurre et dans les profondeurs de l'écrin, les trésors délivrent une lumière vénéneuse. Là comme ailleurs, c'est du côté du père qu'il faut chercher. Les morts sont rarement innocents.
 
 
 
 
La maison des belles personnes – Gabriel Rolon – Traduit de l'espagnol par Marianne Million – Belfond – 380 pages – 19,50€ - ***
Lionel Germain