A travers la disparition d'un enfant près d'une rivière, la culpabilité des survivants se double d'une révélation sur l'imposture du couple. Ou plutôt sur la somme des postures avec lesquelles se constitue l'édifice familial. Quand sa validité se joue autour de l'enfant, la perte de celui-ci défait les artifices du face-à-face. Reste alors le constat cruel d'un désamour que plus rien ne maquille.
Rivière tremblante – Andrée A. Michaud – Rivages – 368 pages – 21€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 28 octobre 2018