mercredi 11 février 2015

Longueur d'ombre





 Comme un caillou jeté dans l'eau dont le frémissement secret va modifier le monde, les récits d'André Fortin diffusent la mélancolie du souvenir, l'Afrique des dictateurs, les voyous à l'ancienne et l'innocence d'un jeune délinquant, fragments d'une même histoire que le ressac éparpille à la bonne longueur d'ombre dans les dossiers du juge Galtier. Certainement un héros d'hier, hélas, mais ce raccommodeur de destins est d'utilité publique.  





Le crépuscule du mercenaire – André Fortin – Jigal – 248 pages – 18,50€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 8 février 2015