lundi 18 novembre 2013

Au Poil

 
 
 
 
 
 
 
 Clouzot revisitant Boileau-Narcejac serait le réalisateur idéal pour cette série de clairs-obscurs brossés dans l'atelier intemporel qui sert d'écritoire à André Fortin. Après avoir été l'artisan d'un contrat sur la personne d'un comptable trop sourcilleux pour la mafia locale, le jeune Ali adopte le chat de sa victime et s'emploie à sa propre rédemption. Un roman noir au parfum de France éternelle.
 
 
 
 
 
Le chat Ponsard – André Fortin – Jigal – 248 pages – 18€ - ***
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 17 novembre 2013