mardi 29 janvier 2013

Le passif, c'est du passé

 Il faut bien se mettre dans le crâne que le vingtième-siècle, c'est déjà de l'histoire ancienne. La preuve, le polar historique s'installe à l'époque où Giscard débutait son premier et unique mandat. Après avoir accusé Mitterand d'être l'homme du "passé", il allait devenir l'homme du "passif" en 1981 et rendre son tablier avec mauvaise humeur. Mais ce ne sont pas les tribulations politiques des hommes de pouvoir qui intéressent Jean-Pierre Allaux davantage soucieux de contexte et de culture. Son personnage principal est le conservateur des Monuments Français. Pour sa troisième enquête, il nous emmène à Reims. On inaugure les vitraux dessinés par Chagall quand une série de meurtres va bientôt gâcher la fête. Voyage au cœur de la bourgeoisie provinciale et des secrets de famille.
Et l'ange de Reims grimaça – Jean-Pierre Allaux – 10/18 – 212 pages – 7,10€ - **
Lionel Germain – Sud-Ouest-dimanche – 27 janvier 2013