mardi 15 janvier 2013

Au nom du fils




 Jane Casey, Irlandaise domiciliée à Londres, réussit un premier suspense où l'on retrouve pourtant figées les constantes du genre: disparition mystérieuse d'un enfant et retour du refoulé une vingtaine d'années plus tard. Le polar britannique s'inspire davantage du frisson américain que des vapeurs de Baker Street mais tout tient à la qualité du regard porté sur le personnage principal, une jeune femme professeur victime d'une mère qui n'a jamais fait le deuil de son fils.


Ceux qui restent – Jane Casey – Presses de la Cité – 458 pages – 22€ - 
                                 10/18 - 528 pages - 8,80€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche - 13 janvier 2013