lundi 10 décembre 2012

Les arpents du diable

 
 En 1943, dans la boue gelée du Tennessee, on ne creuse pas pour chercher l'or mais pour enterrer les cadavres. Nathan Winer vit à portée de fusil de Dallas Harding, l'assassin de son père. Chacun attend son heure et les seules histoires qu'on se raconte à la veillée sont celles de ces meutes encagoulées de blanc qui ensanglantent les nuits. Après "La Mort au crépuscule", le lecteur averti saura quel seuil de désespoir il est prêt à franchir avec ce premier roman de William Gay.
 
 
 
La demeure éternelle – William Gay – Traduit de l'américain par Jean-Paul Gratias – Seuil -337 pages – 21€ - ***
Lionel Germain - Sud-Ouest-dimanche - 9 décembre 2012